Des résultats stables pour La Compagnie des Alpes
La Compagnie des Alpes, propriétaire de nombreux sites touristiques en Europe, a récemment publié ses résultats pour la saison 2012/2013. Les principaux points de cette publication démontrent une résistance du groupe dans un contexte économique difficile avec un résultat net avant dépréciations de + 20,6 M€. On notera également des performances inégales qui conduisent dorénavant à une adaptation de la stratégie du groupe.
Selon Dominique Marcel, Président-Directeur général : « Le groupe a résisté dans le contexte économique actuel, ce qui témoigne de la solidité de ses fondamentaux. Mais, nous ne pouvons pas nous contenter du niveau de résultat que nous enregistrons cette année. Nous avons déjà pris un certain nombre de mesures pour rationaliser le groupe depuis trois ans et nous devons franchir une nouvelle étape dans les parcs de loisirs en nous recentrant sur les sites susceptibles de rentabiliser la Très Grande Satisfaction. Cette étape nous permettra de dégager le niveau de résultats que nos actionnaires sont en droit d’attendre ».
Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 678 M€, stable par rapport à l’exercice précédent
L’activité des Domaines skiables a progressé de + 3,8% à près de 394 M€ grâce à un effet volume positif pour la deuxième année consécutive et à une politique tarifaire efficace facilitée par une comparaison favorable avec les autres grands domaines skiables européens.
Le chiffre d’affaires des parcs de loisirs a subi de plein fouet l’effet combiné d’une météo très mauvaise et d’une conjoncture économique déprimée. Le chiffre d’affaires des parcs s’inscrit en retrait de - 5,1% à 281 M€ (- 4,7% à 282 M€ en intégrant le chiffre d’affaires de Grévin Montréal). Hors effets périmètres (Bioscope et fermeture du Dolfinarium pour travaux), la baisse du chiffre d’affaires des parcs s’établit à - 3,4 %.
L’Excédent Brut Opérationnel du groupe (EBO) s’établit à 152,7 M€ en retrait de - 4,6% par rapport à l’exercice précédent. La marge d’EBO s’établit à 22,5%. L’EBO des Domaines skiables, à 128,4 M€, est en progression de près de + 3%, affichant un taux de marge de 32,6 %. Hors éléments non récurrents, la marge d’EBO progresse de + 60 points de base. L’EBO des parcs de loisirs est en retrait de 8 M€ à 33,3 M€ principalement du fait de la baisse d’activité enregistrée au cours de l’exercice. Le taux de marge s’établit à 11,9 %. L’EBO des nouveaux projets se situe à - 3,3M€ du fait du lancement de Grévin Montréal (ouverture en cours d’année) et en partie compensé par les recettes du contrat passé avec la station de Rosa Khutor en Russie qui accueillera les Jeux Olympiques d’hiver 2014.
Le Résultat Opérationnel (RO) consolidé ressort à 49,3 M€, les amortissements progressant de + 5 M€ sur l’exercice.
Le Résultat des activités abandonnées de -3,7M€ inclut la finalisation des opérations de sortie du Bioscope.
Par ailleurs, dans un contexte de baisse de l’assiette imposable, les impôts augmentent de près de 1M€.
Le Résultat Net part du groupe à 1,9 M€ prend en compte l’enregistrement pour 20,3 M€ d’une provision pour dépréciations d’actifs constatée sur certains de nos parcs de loisirs.
La capacité d’autofinancement s’établit à 126,1 M€ en baisse de 10 M€ par rapport à l’exercice précédent. L’autofinancement disponible est négatif pour cet exercice à -10M€. Hors les développements à l’international, il s’élève à +5M€. L’évolution résulte notamment de la performance décevante dans les parcs de loisirs.
Une structure financière solide
L’endettement net du groupe s’établit à 413,8 M€ soit un ratio dette nette / capitaux propres de 55,5%. Sa progression de 48 M€ par rapport à l’exercice précédent résulte de l’autofinancement disponible auquel s’ajoute la consolidation de participations stratégiques dans les Domaines skiables (Deux Alpes, Chamonix).
Le coût de l’endettement net s’établit à 3,74% contre 3,77% l’année dernière.
Les covenants bancaires sont très largement respectés : ratio dette nette / EBO de 2,7 (limite à 3,5) et ratio EBO/frais financiers à 10,7 (limite à 5).
Compte tenu du caractère exceptionnel de cet exercice, le Conseil d’Administration proposera à la prochaine assemblée générale de ne pas verser de dividende cette année.
Perspectives 2013/2014 : un tournant stratégique
Après une période de croissance externe très rapide qui a permis de créer un groupe leader en Europe dans les loisirs, la Compagnie des Alpes a engagé depuis 2008 un programme de rationalisation pour pérenniser cette croissance dans un contexte économique devenu plus difficile. Plusieurs mesures ont été engagées avec succès, mesures visant à rééquilibrer sa structure financière, à passer d’une organisation de holding à une organisation de groupe et à rattraper son retard d’investissement dans les parcs de loisirs. Elle a également procédé à une première rationalisation de son portefeuille en cédant des actifs qui ne correspondaient plus aux orientations stratégiques du groupe et en consolidant ses positions. Enfin, elle a initié plusieurs projets de développement prometteurs à l’international comme l’ouverture de Grévin ou la réalisation de prestations de conseil et assistance à maîtrise d’ouvrage.
La situation actuelle du groupe le conduit à franchir une nouvelle étape de rationalisation pour réduire sa sensibilité à la conjoncture, redresser sa rentabilité et poursuivre sa croissance.
1 : Créer une nouvelle dynamique dans les Domaines skiables, où le groupe a démontré sa capacité à créer de la valeur :
• Croissance de l’activité (actions commerciales en direction des nouvelles clientèles étrangères et des débutants en France, refonte des gammes tarifaires, Foncière rénovation) avec l’objectif de générer une croissance régulière du chiffre d ‘affaires au-dessus de 3% par an.
• Progression de la rentabilité (maitrise des CapEx, politique d’achats, ré-internalisation de prestations) avec un objectif de marge d’EBO de 34%.
• Développements innovants (distribution digitale, conseil à l’international).
2 : Recentrer l’activité parcs de loisirs sur les sites susceptibles de rentabiliser la Très Grande Satisfaction, stratégie qui a démontré en Europe sa capacité à gagner des parts de marché. Cette stratégie se traduira par une approche réaliste selon 3 axes :
• Optimiser le portefeuille existant par un contrôle rigoureux des coûts, une amélioration de la commercialisation et un arbitrage raisonné du portefeuille.
• Viser l’excellence en recherchant systématiquement la Très Grande Satisfaction grâce à des actions immédiates sans impact de CapEx (gestion de l’insatisfaction et de l’accueil) et à des investissements ciblés dans des parcs à potentiel.
• développer l’international à travers des concepts industrialisables indoor comme Grévin ou des opérations de consulting comme Sindibad.
L’organisation de la branche parcs de loisirs est adaptée pour répondre à ces objectifs.
Le groupe se fixe à cinq ans les objectifs suivants pour ses métiers historiques :
• Un EBO cible de 34% dans les Domaines skiables et de 23% dans les parcs de loisirs (hors Futuroscope).
• Un ROCE opérationnel supérieur à 8%.
Le développement à l’international se poursuivra par ailleurs résolument (Grévin à raison d’un par an, mission de conseil et d’assistance pour les deux activités).
Perspectives opérationnelles de l’exercice
Les parcs de loisirs ont réalisé de bonnes performances sur la période de la Toussaint/Halloween et la nouvelle attraction du Futuroscope, « les Lapins Crétins », a été accueillie positivement.
Dans les Domaines skiables, les premières tendances de réservation sont en progression par rapport à l’année dernière. Après le lancement de la première plateforme digitale dédiée à la commercialisation des stations de la CDA en Octobre dernier, Alpes Ski Résa, le groupe a annoncé hier la signature d’une joint-venture avec Karavel-Promovacances afin de créer dès la saison prochaine un nouvel acteur de la distribution de séjours en montagne sur le web.
Enfin, le groupe vient de signer un contrat d’assistance avec la station d’Arkhyz, dans le Caucase nord.
Selon Dominique Marcel, Président-Directeur général : « Le groupe a résisté dans le contexte économique actuel, ce qui témoigne de la solidité de ses fondamentaux. Mais, nous ne pouvons pas nous contenter du niveau de résultat que nous enregistrons cette année. Nous avons déjà pris un certain nombre de mesures pour rationaliser le groupe depuis trois ans et nous devons franchir une nouvelle étape dans les parcs de loisirs en nous recentrant sur les sites susceptibles de rentabiliser la Très Grande Satisfaction. Cette étape nous permettra de dégager le niveau de résultats que nos actionnaires sont en droit d’attendre ».
Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 678 M€, stable par rapport à l’exercice précédent
L’activité des Domaines skiables a progressé de + 3,8% à près de 394 M€ grâce à un effet volume positif pour la deuxième année consécutive et à une politique tarifaire efficace facilitée par une comparaison favorable avec les autres grands domaines skiables européens.
Le chiffre d’affaires des parcs de loisirs a subi de plein fouet l’effet combiné d’une météo très mauvaise et d’une conjoncture économique déprimée. Le chiffre d’affaires des parcs s’inscrit en retrait de - 5,1% à 281 M€ (- 4,7% à 282 M€ en intégrant le chiffre d’affaires de Grévin Montréal). Hors effets périmètres (Bioscope et fermeture du Dolfinarium pour travaux), la baisse du chiffre d’affaires des parcs s’établit à - 3,4 %.
L’Excédent Brut Opérationnel du groupe (EBO) s’établit à 152,7 M€ en retrait de - 4,6% par rapport à l’exercice précédent. La marge d’EBO s’établit à 22,5%. L’EBO des Domaines skiables, à 128,4 M€, est en progression de près de + 3%, affichant un taux de marge de 32,6 %. Hors éléments non récurrents, la marge d’EBO progresse de + 60 points de base. L’EBO des parcs de loisirs est en retrait de 8 M€ à 33,3 M€ principalement du fait de la baisse d’activité enregistrée au cours de l’exercice. Le taux de marge s’établit à 11,9 %. L’EBO des nouveaux projets se situe à - 3,3M€ du fait du lancement de Grévin Montréal (ouverture en cours d’année) et en partie compensé par les recettes du contrat passé avec la station de Rosa Khutor en Russie qui accueillera les Jeux Olympiques d’hiver 2014.
Le Résultat Opérationnel (RO) consolidé ressort à 49,3 M€, les amortissements progressant de + 5 M€ sur l’exercice.
Le Résultat des activités abandonnées de -3,7M€ inclut la finalisation des opérations de sortie du Bioscope.
Par ailleurs, dans un contexte de baisse de l’assiette imposable, les impôts augmentent de près de 1M€.
Le Résultat Net part du groupe à 1,9 M€ prend en compte l’enregistrement pour 20,3 M€ d’une provision pour dépréciations d’actifs constatée sur certains de nos parcs de loisirs.
La capacité d’autofinancement s’établit à 126,1 M€ en baisse de 10 M€ par rapport à l’exercice précédent. L’autofinancement disponible est négatif pour cet exercice à -10M€. Hors les développements à l’international, il s’élève à +5M€. L’évolution résulte notamment de la performance décevante dans les parcs de loisirs.
Une structure financière solide
L’endettement net du groupe s’établit à 413,8 M€ soit un ratio dette nette / capitaux propres de 55,5%. Sa progression de 48 M€ par rapport à l’exercice précédent résulte de l’autofinancement disponible auquel s’ajoute la consolidation de participations stratégiques dans les Domaines skiables (Deux Alpes, Chamonix).
Le coût de l’endettement net s’établit à 3,74% contre 3,77% l’année dernière.
Les covenants bancaires sont très largement respectés : ratio dette nette / EBO de 2,7 (limite à 3,5) et ratio EBO/frais financiers à 10,7 (limite à 5).
Compte tenu du caractère exceptionnel de cet exercice, le Conseil d’Administration proposera à la prochaine assemblée générale de ne pas verser de dividende cette année.
Perspectives 2013/2014 : un tournant stratégique
Après une période de croissance externe très rapide qui a permis de créer un groupe leader en Europe dans les loisirs, la Compagnie des Alpes a engagé depuis 2008 un programme de rationalisation pour pérenniser cette croissance dans un contexte économique devenu plus difficile. Plusieurs mesures ont été engagées avec succès, mesures visant à rééquilibrer sa structure financière, à passer d’une organisation de holding à une organisation de groupe et à rattraper son retard d’investissement dans les parcs de loisirs. Elle a également procédé à une première rationalisation de son portefeuille en cédant des actifs qui ne correspondaient plus aux orientations stratégiques du groupe et en consolidant ses positions. Enfin, elle a initié plusieurs projets de développement prometteurs à l’international comme l’ouverture de Grévin ou la réalisation de prestations de conseil et assistance à maîtrise d’ouvrage.
La situation actuelle du groupe le conduit à franchir une nouvelle étape de rationalisation pour réduire sa sensibilité à la conjoncture, redresser sa rentabilité et poursuivre sa croissance.
1 : Créer une nouvelle dynamique dans les Domaines skiables, où le groupe a démontré sa capacité à créer de la valeur :
• Croissance de l’activité (actions commerciales en direction des nouvelles clientèles étrangères et des débutants en France, refonte des gammes tarifaires, Foncière rénovation) avec l’objectif de générer une croissance régulière du chiffre d ‘affaires au-dessus de 3% par an.
• Progression de la rentabilité (maitrise des CapEx, politique d’achats, ré-internalisation de prestations) avec un objectif de marge d’EBO de 34%.
• Développements innovants (distribution digitale, conseil à l’international).
2 : Recentrer l’activité parcs de loisirs sur les sites susceptibles de rentabiliser la Très Grande Satisfaction, stratégie qui a démontré en Europe sa capacité à gagner des parts de marché. Cette stratégie se traduira par une approche réaliste selon 3 axes :
• Optimiser le portefeuille existant par un contrôle rigoureux des coûts, une amélioration de la commercialisation et un arbitrage raisonné du portefeuille.
• Viser l’excellence en recherchant systématiquement la Très Grande Satisfaction grâce à des actions immédiates sans impact de CapEx (gestion de l’insatisfaction et de l’accueil) et à des investissements ciblés dans des parcs à potentiel.
• développer l’international à travers des concepts industrialisables indoor comme Grévin ou des opérations de consulting comme Sindibad.
L’organisation de la branche parcs de loisirs est adaptée pour répondre à ces objectifs.
Le groupe se fixe à cinq ans les objectifs suivants pour ses métiers historiques :
• Un EBO cible de 34% dans les Domaines skiables et de 23% dans les parcs de loisirs (hors Futuroscope).
• Un ROCE opérationnel supérieur à 8%.
Le développement à l’international se poursuivra par ailleurs résolument (Grévin à raison d’un par an, mission de conseil et d’assistance pour les deux activités).
Perspectives opérationnelles de l’exercice
Les parcs de loisirs ont réalisé de bonnes performances sur la période de la Toussaint/Halloween et la nouvelle attraction du Futuroscope, « les Lapins Crétins », a été accueillie positivement.
Dans les Domaines skiables, les premières tendances de réservation sont en progression par rapport à l’année dernière. Après le lancement de la première plateforme digitale dédiée à la commercialisation des stations de la CDA en Octobre dernier, Alpes Ski Résa, le groupe a annoncé hier la signature d’une joint-venture avec Karavel-Promovacances afin de créer dès la saison prochaine un nouvel acteur de la distribution de séjours en montagne sur le web.
Enfin, le groupe vient de signer un contrat d’assistance avec la station d’Arkhyz, dans le Caucase nord.