Des résultats en baisse pour Disneyland Paris
Euro Disney S.C.A., société mère d'Euro Disney Associés S.C.A, société d'exploitation de Disneyland Paris, a présenté aujourd'hui les résultats financiers consolidés du groupe pour l'exercice 2013, qui s'est achevé le 30 septembre 2013.
Malgré la poursuite du ralentissement économique en France et dans le sud de l'Europe, le chiffre d'affaires n'a diminué que de 1 % à 1,3 milliard d'euros, la hausse des dépenses par visiteur, la croissance sur le marché britannique et l'augmentation du chiffre d'affaires des activités de développement immobilier compensant partiellement la baisse de la fréquentation des parcs et du taux d'occupation des hôtels.
Concernant ces résultats, Philippe Gas, Président d'Euro Disney S.A.S., a déclaré : « 2013 s'est révélée être une année difficile pour l'ensemble de l'industrie du tourisme et des loisirs en Europe. Nous l'avons ressenti à travers la baisse de la fréquentation des parcs et du taux d'occupation des hôtels, avec la diminution du nombre de visiteurs provenant notamment des marchés français et du sud de l'Europe. Néanmoins, malgré la crise économique, les améliorations continues de notre produit nous ont permis de faire encore progresser le taux de satisfaction et la dépense par visiteur, ce qui a atténué l'impact de la baisse du nombre de visiteurs.
En 2014, nous allons poursuivre notre stratégie visant à améliorer la qualité de notre offre et de l'expérience proposée à nos visiteurs, notamment avec le programme pluriannuel de rénovation de notre complexe hôtelier et le début des travaux de l'hôtel Disney's Newport Bay Club et de ses 1 100 chambres. Nous allons également repousser les limites de notre imagination avec l'ouverture, l'été prochain, d'une nouvelle attraction familiale exclusive inspirée du film à succès Ratatouille, ce qui fera de 2014 une année passionnante.
Disneyland Paris et toute son équipe restent mobilisés pour surmonter les difficultés économiques actuelles. Nous sommes confiants dans nos fondamentaux pour l'avenir ».
Le chiffre d'affaires généré par les activités touristiques est en baisse de 26,0 millions d'euros pour s'établir à 1 289,0 millions d'euros, contre 1 315,0 millions d'euros au titre de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires des parcs à thèmes diminue de 2 % pour s'établir à 737,6 millions d'euros, contre 750,5 millions d'euros au titre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de 7 % de la fréquentation des parcs à thèmes à 14,9 millions de visiteurs, partiellement compensée par une augmentation de 4 % de la dépense moyenne par visiteur à 48,14 euros et une hausse des activités liées aux évènements spéciaux. La baisse de la fréquentation des parcs à thèmes s'explique par une diminution du nombre de visiteurs en provenance de France, d'Espagne et d'Italie, partiellement compensée par un plus grand nombre de visiteurs britanniques. L'augmentation de la dépense moyenne par visiteur traduit principalement une augmentation des dépenses liées aux entrées.
Le chiffre d'affaires des hôtels et du Disney Village est en baisse de 2 % pour s'établir à 510,2 millions d'euros, contre 518,6 millions d'euros au titre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de 4,7 points du taux d'occupation des hôtels à 79,3 %, partiellement compensée par une augmentation du chiffre d'affaires du Disney Village et une hausse de 2 % de la dépense moyenne par chambre à 235,01 euros. La diminution du taux d'occupation des hôtels s'est traduite par 105 000 nuitées de moins qu'au cours de l'exercice précédent, reflétant une baisse du nombre de visiteurs en provenance d'Espagne, d'Italie, des Pays-Bas et de France, partiellement compensée par une hausse du nombre de visiteurs britanniques. L'augmentation du chiffre d'affaires du Disney Village s'explique par la hausse de la dépense en marchandises suite à l'ouverture de la nouvelle boutique World of Disney en juillet 2012. La hausse de la dépense moyenne par chambre s'explique par une hausse du prix des chambres.
Les autres revenus sont en baisse de 4,7 millions d'euros pour s'établir à 41,2 millions d'euros contre 45,9 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique principalement par une diminution des revenus de partenariat.
Le chiffre d'affaires généré par les activités de développement immobilier est en hausse de 11,1 millions d'euros pour s'établir à 20,4 millions d'euros, contre 9,3 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. Cette hausse s'explique par un nombre supérieur de transactions conclues au cours de l'exercice par rapport à l'exercice précédent. Compte tenu de la nature des activités de développement immobilier du Groupe, le nombre et l'importance des transactions varient d'une année à l'autre.
Les charges d'exploitation directes sont en hausse de 17,4 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant principalement la hausse des salaires, les charges liées à l'augmentation des activités de développement immobilier et le coût des nouveaux contenus proposés aux visiteurs. Cette hausse des coûts est partiellement compensée par les actions d'optimisation des charges de personnel prises par la direction, ainsi qu'un nouveau crédit d'impôt enregistré en déduction des charges de personnel (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi, ou « CICE »).
Les dépenses de marketing et ventes sont en baisse de 3,5 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant les efforts pour optimiser les coûts liés aux ventes et aux médias.
Les frais généraux et administratifs sont en hausse de 2,1 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant la hausse des salaires.
Les produits financiers sont en baisse de 3,9 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant une diminution du niveau moyen de trésorerie et d'équivalents de trésorerie ainsi que des taux d'intérêt à court terme plus faibles.
Les charges financières, hors impacts non récurrents du Refinancement de 2012, sont en baisse de 24,9 millions d'euros, reflétant la baisse du taux d'intérêt moyen de la dette du Groupe suite au Refinancement de 2012.
Résultat net
Au titre de l'Exercice, la perte nette de l'ensemble consolidé s'établit à 78,2 millions d'euros, contre une perte nette de 100,2 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. La perte nette part du Groupe s'élève à 64,4 millions d'euros et la perte nette part des minoritaires s'établit à 13,8 millions d'euros.
Flux de trésorerie
Au 30 septembre 2013, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'élèvent à 78,0 millions d'euros, en baisse de 36,3 millions d'euros par rapport au 30 septembre 2012.
Le Free cash flow utilisé au cours de l'Exercice s'établit à 31,1 millions d'euros, contre 9,3 millions d'euros utilisés au titre de l'exercice précédent.
Les flux de trésorerie générés par l’exploitation s’élèvent à 95,0 millions d’euros au titre de l’Exercice, contre 144,0 millions d’euros générés au titre de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par un besoin en fonds de roulement plus élevé ainsi que par la diminution du résultat d'exploitation. Les variations du besoin en fonds de roulement au cours de l'exercice précédent avaient bénéficié du report en dette à long terme de 33,9 millions d'euros de redevances de licence et de rémunération du gérant, tel qu'autorisé par les accords de financement signés lors de la restructuration de 2005. Le Groupe n'a pas bénéficié de ce mécanisme de report au cours de l'Exercice suite à sa suppression après le Refinancement de 2012.
Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations d'investissement s'élèvent à 126,1 millions d'euros au cours de l'Exercice, contre 153,3 millions d'euros utilisés au titre de l'exercice précédent. Cette baisse reflète les investissements réalisés au cours de l'exercice précédent pour la boutique World of Disney ainsi que pour le spectacle nocturne Disney Dreams !.
Les flux de trésorerie utilisés par les opérations de financement s'élèvent à 5,2 millions d'euros au cours de l'Exercice, contre 242,5 millions d'euros utilisés au titre de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique principalement par les remboursements d'emprunts bancaires réalisés au cours de l'exercice précédent aux échéances prévues jusqu’au Refinancement de 2012, ainsi que par les impacts du Refinancement de 2012 sur la trésorerie.
Conformément aux échéanciers définis lors du Refinancement de 2012, le Groupe est tenu de rembourser 11,4 millions d'euros d'emprunts The Walt Disney Company (« TWDC ») au cours de l'exercice 2014.
Disneyland Paris annonce une nouvelle attraction inspirée de Ratatouille pour 2014
Le 28 février 2013, le Groupe a annoncé une nouvelle attraction inspirée du film d'animation Ratatouille, des studios Disney Pixar, qui ouvrira dans le Parc Walt Disney Studios en 2014. Cette attraction unique plongera les visiteurs dans l'univers de Rémy, un jeune rat talentueux qui rêve de devenir un grand chef français. Pour cette aventure parisienne romantique, Disney alliera ses talents de conteur à une technologie de dernière génération. Pour plus d'informations, se référer au communiqué de presse disponible sur le site internet du Groupe.
Malgré la poursuite du ralentissement économique en France et dans le sud de l'Europe, le chiffre d'affaires n'a diminué que de 1 % à 1,3 milliard d'euros, la hausse des dépenses par visiteur, la croissance sur le marché britannique et l'augmentation du chiffre d'affaires des activités de développement immobilier compensant partiellement la baisse de la fréquentation des parcs et du taux d'occupation des hôtels.
Concernant ces résultats, Philippe Gas, Président d'Euro Disney S.A.S., a déclaré : « 2013 s'est révélée être une année difficile pour l'ensemble de l'industrie du tourisme et des loisirs en Europe. Nous l'avons ressenti à travers la baisse de la fréquentation des parcs et du taux d'occupation des hôtels, avec la diminution du nombre de visiteurs provenant notamment des marchés français et du sud de l'Europe. Néanmoins, malgré la crise économique, les améliorations continues de notre produit nous ont permis de faire encore progresser le taux de satisfaction et la dépense par visiteur, ce qui a atténué l'impact de la baisse du nombre de visiteurs.
En 2014, nous allons poursuivre notre stratégie visant à améliorer la qualité de notre offre et de l'expérience proposée à nos visiteurs, notamment avec le programme pluriannuel de rénovation de notre complexe hôtelier et le début des travaux de l'hôtel Disney's Newport Bay Club et de ses 1 100 chambres. Nous allons également repousser les limites de notre imagination avec l'ouverture, l'été prochain, d'une nouvelle attraction familiale exclusive inspirée du film à succès Ratatouille, ce qui fera de 2014 une année passionnante.
Disneyland Paris et toute son équipe restent mobilisés pour surmonter les difficultés économiques actuelles. Nous sommes confiants dans nos fondamentaux pour l'avenir ».
Le chiffre d'affaires généré par les activités touristiques est en baisse de 26,0 millions d'euros pour s'établir à 1 289,0 millions d'euros, contre 1 315,0 millions d'euros au titre de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires des parcs à thèmes diminue de 2 % pour s'établir à 737,6 millions d'euros, contre 750,5 millions d'euros au titre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de 7 % de la fréquentation des parcs à thèmes à 14,9 millions de visiteurs, partiellement compensée par une augmentation de 4 % de la dépense moyenne par visiteur à 48,14 euros et une hausse des activités liées aux évènements spéciaux. La baisse de la fréquentation des parcs à thèmes s'explique par une diminution du nombre de visiteurs en provenance de France, d'Espagne et d'Italie, partiellement compensée par un plus grand nombre de visiteurs britanniques. L'augmentation de la dépense moyenne par visiteur traduit principalement une augmentation des dépenses liées aux entrées.
Le chiffre d'affaires des hôtels et du Disney Village est en baisse de 2 % pour s'établir à 510,2 millions d'euros, contre 518,6 millions d'euros au titre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de 4,7 points du taux d'occupation des hôtels à 79,3 %, partiellement compensée par une augmentation du chiffre d'affaires du Disney Village et une hausse de 2 % de la dépense moyenne par chambre à 235,01 euros. La diminution du taux d'occupation des hôtels s'est traduite par 105 000 nuitées de moins qu'au cours de l'exercice précédent, reflétant une baisse du nombre de visiteurs en provenance d'Espagne, d'Italie, des Pays-Bas et de France, partiellement compensée par une hausse du nombre de visiteurs britanniques. L'augmentation du chiffre d'affaires du Disney Village s'explique par la hausse de la dépense en marchandises suite à l'ouverture de la nouvelle boutique World of Disney en juillet 2012. La hausse de la dépense moyenne par chambre s'explique par une hausse du prix des chambres.
Les autres revenus sont en baisse de 4,7 millions d'euros pour s'établir à 41,2 millions d'euros contre 45,9 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique principalement par une diminution des revenus de partenariat.
Le chiffre d'affaires généré par les activités de développement immobilier est en hausse de 11,1 millions d'euros pour s'établir à 20,4 millions d'euros, contre 9,3 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. Cette hausse s'explique par un nombre supérieur de transactions conclues au cours de l'exercice par rapport à l'exercice précédent. Compte tenu de la nature des activités de développement immobilier du Groupe, le nombre et l'importance des transactions varient d'une année à l'autre.
Les charges d'exploitation directes sont en hausse de 17,4 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant principalement la hausse des salaires, les charges liées à l'augmentation des activités de développement immobilier et le coût des nouveaux contenus proposés aux visiteurs. Cette hausse des coûts est partiellement compensée par les actions d'optimisation des charges de personnel prises par la direction, ainsi qu'un nouveau crédit d'impôt enregistré en déduction des charges de personnel (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi, ou « CICE »).
Les dépenses de marketing et ventes sont en baisse de 3,5 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant les efforts pour optimiser les coûts liés aux ventes et aux médias.
Les frais généraux et administratifs sont en hausse de 2,1 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant la hausse des salaires.
Les produits financiers sont en baisse de 3,9 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant une diminution du niveau moyen de trésorerie et d'équivalents de trésorerie ainsi que des taux d'intérêt à court terme plus faibles.
Les charges financières, hors impacts non récurrents du Refinancement de 2012, sont en baisse de 24,9 millions d'euros, reflétant la baisse du taux d'intérêt moyen de la dette du Groupe suite au Refinancement de 2012.
Résultat net
Au titre de l'Exercice, la perte nette de l'ensemble consolidé s'établit à 78,2 millions d'euros, contre une perte nette de 100,2 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. La perte nette part du Groupe s'élève à 64,4 millions d'euros et la perte nette part des minoritaires s'établit à 13,8 millions d'euros.
Flux de trésorerie
Au 30 septembre 2013, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'élèvent à 78,0 millions d'euros, en baisse de 36,3 millions d'euros par rapport au 30 septembre 2012.
Le Free cash flow utilisé au cours de l'Exercice s'établit à 31,1 millions d'euros, contre 9,3 millions d'euros utilisés au titre de l'exercice précédent.
Les flux de trésorerie générés par l’exploitation s’élèvent à 95,0 millions d’euros au titre de l’Exercice, contre 144,0 millions d’euros générés au titre de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par un besoin en fonds de roulement plus élevé ainsi que par la diminution du résultat d'exploitation. Les variations du besoin en fonds de roulement au cours de l'exercice précédent avaient bénéficié du report en dette à long terme de 33,9 millions d'euros de redevances de licence et de rémunération du gérant, tel qu'autorisé par les accords de financement signés lors de la restructuration de 2005. Le Groupe n'a pas bénéficié de ce mécanisme de report au cours de l'Exercice suite à sa suppression après le Refinancement de 2012.
Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations d'investissement s'élèvent à 126,1 millions d'euros au cours de l'Exercice, contre 153,3 millions d'euros utilisés au titre de l'exercice précédent. Cette baisse reflète les investissements réalisés au cours de l'exercice précédent pour la boutique World of Disney ainsi que pour le spectacle nocturne Disney Dreams !.
Les flux de trésorerie utilisés par les opérations de financement s'élèvent à 5,2 millions d'euros au cours de l'Exercice, contre 242,5 millions d'euros utilisés au titre de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique principalement par les remboursements d'emprunts bancaires réalisés au cours de l'exercice précédent aux échéances prévues jusqu’au Refinancement de 2012, ainsi que par les impacts du Refinancement de 2012 sur la trésorerie.
Conformément aux échéanciers définis lors du Refinancement de 2012, le Groupe est tenu de rembourser 11,4 millions d'euros d'emprunts The Walt Disney Company (« TWDC ») au cours de l'exercice 2014.
Disneyland Paris annonce une nouvelle attraction inspirée de Ratatouille pour 2014
Le 28 février 2013, le Groupe a annoncé une nouvelle attraction inspirée du film d'animation Ratatouille, des studios Disney Pixar, qui ouvrira dans le Parc Walt Disney Studios en 2014. Cette attraction unique plongera les visiteurs dans l'univers de Rémy, un jeune rat talentueux qui rêve de devenir un grand chef français. Pour cette aventure parisienne romantique, Disney alliera ses talents de conteur à une technologie de dernière génération. Pour plus d'informations, se référer au communiqué de presse disponible sur le site internet du Groupe.