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Hommage à la Première Guerre Mondiale au parc Mini-Europe

Fidèle à son approche qui intègre les leçons de l'Histoire dans une approche de détente, Mini-Europe interpelle désormais ses visiteurs au sujet de la Grande Guerre. Le parc miniature a ainsi dévoilé il y a quelques jours son parcours « Remember 14-18 » qui est constitué de trois volets distincts : un court lien fait entre 14 monuments existants de Mini-Europe et la guerre 14-18, une interprétation au 1/25 de cinq cimetières du front de la Sambre et de l’Yser, et une information sur les conséquences de 14-18 sur l’Union européenne.

« Si l’image de Mini-Europe évoque immédiatement la détente et l’amusement en famille, le fil rouge pédagogique sur les monuments, sur les pays, sur l’Union Européenne ou sur son esprit est toujours présent », souligne Thierry Meeùs, administrateur délégué de Mini-Europe. « Dans cet ordre d'idée, il était important d'évoquer 14-18 dans le parc, même si le sujet doit être traité avec respect et précaution. La force de Mini-Europe, c’est de questionner le grand public sur différents sujets vis-à-vis desquels il était peut-être indifférent au départ. Ce questionnement sur 14-18 pourra susciter de l’émotion chez certains visiteurs et les encourager à approfondir le sujet via des lectures ou des visites d’expositions. En ce sens, Mini-Europe est complémentaire des musées » conclut l’homme d’affaires.

14-18, 100 ans après, il reste des cimetières
Pour les jeunes d'aujourd'hui, le souvenir de la Guerre s'exprime notamment par ces cimetières militaires qui, dans le silence, traduisent les drames vécus par les familles des deux camps. Il était impossible de reproduire chacun d'entre eux : Mini-Europe a donc opté pour une création originale. Il en est de même pour la restitution de la fameuse trêve de Noël intervenue sur le front.

Comme pour chacune des maquettes, la direction du parc miniature a tenu à ce que le réalisme et la fidélité soient au rendez-vous. « Nous sommes allés sur place, avons cherché des portions de cimetières symboliques de l’ensemble, que ce soit par le choix de tombes, la statuaire spécifique comme les émouvants « parents affligés » de Käthe Kollwitz, l’esprit arboré du cimetière ou non… » indique Thierry Meeùs.

Le cimetière anglo-allemand de St Symphorien symbolise la douleur des deux côtés du front. Les tombes juives ou musulmanes accentuent l’universalité du conflit, puisque des troupes coloniales françaises combattaient au front. Le monument aux Canadiens est là pour témoigner de l’internationalisation du conflit. Il a fallu en faire un ensemble cohérent.

La représentation de la trêve de Noël s'appuie sur une gravure au lieu-dit de Saint Yvon : des Britanniques et des Allemands discutent, boivent ensemble quand quelques-uns jouent au ballon. La reproduction réaliste de cette trêve est un gros travail de maquettisme : figurines individualisées, No man’s land dévasté ou encore tranchées…

« Cet épisode de la trêve de Noël entre les soldats allemands et britanniques prouve que l’humanité peut tout transcender », déclare Thierry Meeùs. « La charge émotionnelle de ces cimetières et de cette trêve porte un message de la nécessité de solidarité et de fraternité à transmettre à notre jeunesse et donne un véritable sens aux notions de « vivre ensemble » et de « vivre en paix ». Au lendemain des élections européennes, souvenons-nous que l’Europe nous a offert 70 ans de paix. Il faut voir le chemin parcouru entre ces tombes alignées, conséquences des conflits entre Européens, et les 70 ans de paix grâce à la collaboration entre Européens ».

Source : Mini-Europe