Une météo optimiste pour les parcs d’attractions belges
Alors même que les prévisions météo se sont améliorées depuis une trentaine d’années, la manière de les communiquer, elle, n’a pas forcément évolué et pose question. En effet, des phrases telles que : « aujourd’hui, on annonce plusieurs averses, entrecoupées d’éclaircies » sont différentes de « aujourd’hui, le soleil sera présent, même si quelques averses ne sont pas à exclure ». Ces deux phrases expriment la même idée, mais, sans travestir la réalité, la seconde est plus optimiste que la première. La manière dont est annoncée la météo dans les médias a un impact sur le moral des belges. Cela vaudrait donc la peine de la revoir...
Une question de vocabulaire
Pourquoi les bulletins météo ne parleraient-ils pas davantage du verre à moitié rempli plutôt que du verre à moitié vide ? L’optimisme est tout autant objectif et n’est pas davantage subjectif que le pessimisme. Pourquoi les bulletins météo ne parleraient-ils pas autant du soleil que de la pluie ?
Pour ce faire, le vocabulaire devrait être adapté : prononcer le mot « soleil » et bannir le terme « éclaircie », qui évoque une brève amélioration entre deux longues périodes de pluie ou de ciel plombé. Certes, notre été est caractérisé par de nombreux jours avec précipitations. Mais une, voire même plusieurs averses d’une demi-heure sur une journée ne l’empêche pas de rester globalement belle.
Des bulletins météo plus complets et plus fidèles à la réalité
Pairi Daiza et Walibi, soutenus par leurs confrères de Plopsaland, Bellewaerde Park et Bobbejaanland, ne demandent pas d’édulcorer les bulletins météo et encore moins de trafiquer les prévisions. Prévoir la météo est extrêmement complexe, surtout pour un pays tel que la Belgique. Les principales destinations touristiques du pays demandent des bulletins météo plus complets, plus fidèles à la réalité et qui parlent autant de l’ensoleillement que des précipitations. Annoncer le soleil est aussi important qu’annoncer la pluie. Les bulletins météo devraient systématiquement donner le nombre d’heures d’ensoleillement prévues pour la journée. Et si cette donnée est trop fluctuante d’une région à l’autre, les bulletins météo devraient au minimum donner une fourchette d’heures d’ensoleillement.
Changer de modèle
En écoutant les prévisions météo, on a l’impression que la journée de référence est une journée de soleil sans interruption et qu’en dehors de ce modèle, la météo n’est pas bonne. Pourtant, hormis quelques épisodes anticycloniques, plus fréquents au printemps qu’en été, cette journée idéale est assez rare en Belgique. Si l’on peut comprendre que lorsqu’on s’installe sur une plage pour une séance de bronzette on n’a pas tellement envie de la voir interrompue par quelques nuages ou une averse, ces derniers altèrent finalement très peu toutes les autres activités outdoor. Au contraire, ils apportent un rafraichissement souvent bienvenu qui empêche ces conditions soi-disant idéales de virer à la canicule, comme c’est malheureusement trop souvent le cas en Belgique. Les bulletins météo ne sont tout de même pas uniquement destinés à ceux qui vont s’étendre sur une plage...
Quelques statistiques de l’IRM
Du 1er juillet au dimanche 8 juillet, sur un total de 11.520 minutes, la Belgique a connu à Uccle 87,5 % d’heures sèches et 12,5% d’épisodes pluvieux. Plus précisément, il y a eu 2.672 minutes de ciel ensoleillé (de 5h du matin à 21h), soit 5h30 de soleil par jour. Au mois de mai et juin, les périodes sans pluie se sont respectivement élevées à 95,7% et 90,3%. Dans l’ensemble, les périodes sèches dominent très largement l’ensemble des périodes.
Des répercussions économiques majeures
Les bulletins météo injustement incomplets et pessimistes comme notamment celui d’hier, peuvent avoir des répercussions de plus de 50% sur la fréquentation quotidienne d’attractions touristiques « outdoor ». Répercussions qui se chiffrent en centaines de milliers d’euros par jour pour le secteur. Le troisième désavantage est que ces bulletins météo ont pour effet de concentrer l’affluence dans les destinations touristiques sur un plus petit nombre de jours pendant une saison, au risque de provoquer des engorgements où en tout cas une visite moins confortable pour les visiteurs. Il n’y a pas que la Côte qui est concernée par cette communication. C’est l’ensemble du pays qui est touché.
Par ailleurs, il apparaît clairement que ces bulletins météo exagérément pessimistes incitent les belges à quitter le pays au détriment des lieux de villégiature situés en Belgique. Ceci a bien entendu un impact direct sur le secteur du tourisme, secteur économique de première importance en Belgique (et non délocalisable).
Ce que Pairi Daiza et Walibi demandent
Walibi et Pairi Daiza demandent des informations plus complètes, donc plus fidèles à la réalité, en parlant autant du soleil que des précipitations. Ils proposent de rendre les bulletins météo moins pessimistes, en parlant autant du soleil que de la pluie.
Ces derniers devraient contenir, outre les infos habituelles, les trois prévisions suivantes :
• Le nombre d'heures d'ensoleillement.
• La probabilité d'averses.
• Ainsi que la durée de celles-ci.
Une question de vocabulaire
Pourquoi les bulletins météo ne parleraient-ils pas davantage du verre à moitié rempli plutôt que du verre à moitié vide ? L’optimisme est tout autant objectif et n’est pas davantage subjectif que le pessimisme. Pourquoi les bulletins météo ne parleraient-ils pas autant du soleil que de la pluie ?
Pour ce faire, le vocabulaire devrait être adapté : prononcer le mot « soleil » et bannir le terme « éclaircie », qui évoque une brève amélioration entre deux longues périodes de pluie ou de ciel plombé. Certes, notre été est caractérisé par de nombreux jours avec précipitations. Mais une, voire même plusieurs averses d’une demi-heure sur une journée ne l’empêche pas de rester globalement belle.
Des bulletins météo plus complets et plus fidèles à la réalité
Pairi Daiza et Walibi, soutenus par leurs confrères de Plopsaland, Bellewaerde Park et Bobbejaanland, ne demandent pas d’édulcorer les bulletins météo et encore moins de trafiquer les prévisions. Prévoir la météo est extrêmement complexe, surtout pour un pays tel que la Belgique. Les principales destinations touristiques du pays demandent des bulletins météo plus complets, plus fidèles à la réalité et qui parlent autant de l’ensoleillement que des précipitations. Annoncer le soleil est aussi important qu’annoncer la pluie. Les bulletins météo devraient systématiquement donner le nombre d’heures d’ensoleillement prévues pour la journée. Et si cette donnée est trop fluctuante d’une région à l’autre, les bulletins météo devraient au minimum donner une fourchette d’heures d’ensoleillement.
Changer de modèle
En écoutant les prévisions météo, on a l’impression que la journée de référence est une journée de soleil sans interruption et qu’en dehors de ce modèle, la météo n’est pas bonne. Pourtant, hormis quelques épisodes anticycloniques, plus fréquents au printemps qu’en été, cette journée idéale est assez rare en Belgique. Si l’on peut comprendre que lorsqu’on s’installe sur une plage pour une séance de bronzette on n’a pas tellement envie de la voir interrompue par quelques nuages ou une averse, ces derniers altèrent finalement très peu toutes les autres activités outdoor. Au contraire, ils apportent un rafraichissement souvent bienvenu qui empêche ces conditions soi-disant idéales de virer à la canicule, comme c’est malheureusement trop souvent le cas en Belgique. Les bulletins météo ne sont tout de même pas uniquement destinés à ceux qui vont s’étendre sur une plage...
Quelques statistiques de l’IRM
Du 1er juillet au dimanche 8 juillet, sur un total de 11.520 minutes, la Belgique a connu à Uccle 87,5 % d’heures sèches et 12,5% d’épisodes pluvieux. Plus précisément, il y a eu 2.672 minutes de ciel ensoleillé (de 5h du matin à 21h), soit 5h30 de soleil par jour. Au mois de mai et juin, les périodes sans pluie se sont respectivement élevées à 95,7% et 90,3%. Dans l’ensemble, les périodes sèches dominent très largement l’ensemble des périodes.
Des répercussions économiques majeures
Les bulletins météo injustement incomplets et pessimistes comme notamment celui d’hier, peuvent avoir des répercussions de plus de 50% sur la fréquentation quotidienne d’attractions touristiques « outdoor ». Répercussions qui se chiffrent en centaines de milliers d’euros par jour pour le secteur. Le troisième désavantage est que ces bulletins météo ont pour effet de concentrer l’affluence dans les destinations touristiques sur un plus petit nombre de jours pendant une saison, au risque de provoquer des engorgements où en tout cas une visite moins confortable pour les visiteurs. Il n’y a pas que la Côte qui est concernée par cette communication. C’est l’ensemble du pays qui est touché.
Par ailleurs, il apparaît clairement que ces bulletins météo exagérément pessimistes incitent les belges à quitter le pays au détriment des lieux de villégiature situés en Belgique. Ceci a bien entendu un impact direct sur le secteur du tourisme, secteur économique de première importance en Belgique (et non délocalisable).
Ce que Pairi Daiza et Walibi demandent
Walibi et Pairi Daiza demandent des informations plus complètes, donc plus fidèles à la réalité, en parlant autant du soleil que des précipitations. Ils proposent de rendre les bulletins météo moins pessimistes, en parlant autant du soleil que de la pluie.
Ces derniers devraient contenir, outre les infos habituelles, les trois prévisions suivantes :
• Le nombre d'heures d'ensoleillement.
• La probabilité d'averses.
• Ainsi que la durée de celles-ci.