Le Futuroscope : un pari audacieux né d'une idée folle !
Quelques lignes griffonnées sur un bout de table, des déplacements bien ciblés à travers le monde, un concept unique autour du triptyque loisirs/formation/économie, une confiance absolue dans l'avenir des nouvelles technologies, un contexte lié à l'acte 1 de la décentralisation qui donne une nouvelle autonomie aux territoires de province, le tout porté par une exceptionnelle volonté et un remarquable sens de l'innovation... 25 ans après, le Futuroscope, cette idée folle initiée par René Monory, a transformé un département rural en un département émergeant aux portes du Grand Paris.
Malgré les réticences initiales de tous, élus, professionnels, grand public, investisseurs, le Futuroscope a su s'imposer dans les 3 dimensions de son concept de base : le loisir, la formation, l'économie.
Le loisir : s’amuser en se cultivant
Premier parc à thème crée en France, le Futuroscope a construit son succès sur le futur, celui de l'image et des nouvelles technologies. 2ème parc de loisirs en France en terme de fréquentation avec 40 millions de visiteurs en 25 ans (près de 2 millions par an depuis 3 ans malgré la crise), 2ème en terme d’activité, avec plus de 1,6 milliard d'euros de chiffres d'affaires enregistré depuis sa création (80 millions d'euros annuels), le Futuroscope est aujourd'hui dans le top 15 des parcs européens.
Son succès, il le doit aux 10 000 salariés qui ont participé à cette formidable aventure, à la stratégie de renouvellement des attractions insufflée par les dirigeants et à leur choix de s'associer à des signatures prestigieuses. Jacques Perrin, Jean-Jacques Annaud, Maud Fontenoy, Kamel Ouali, Luc Besson et Martin Solveig... Une stratégie gagnante au regard de la récompense reçue récemment pour l'attraction réalisée avec Luc Besson "Arthur, l'aventure 4D" reconnue comme la meilleure attraction 2011 au monde par le TEA (Themed Entertainment, Association).
Le Futuroscope, en plus d'attirer les visiteurs chez lui, les "redistribue" auprès des nombreuses offres touristiques que la Vienne a su développer depuis 25 ans (l'Ile aux Serpents, la Planète des Crocodiles, la Vallée des Singes notamment). Globalement, les entrées dans les sites touristiques, l'activité de plein air, l'hébergement et la restauration rassemblent près de 10% de l'emploi salarié marchand du département à savoir près de 8 000 emplois au plus fort de la saison. Soit 1,5 fois de plus que les Deux-Sèvres ou la Charente, les deux autres départements de Poitou-Charentes très comparables à la Vienne en terme d’offre touristique naturelle.
Si le loisir était la tête de pont de « l’idée folle de René Monory, il était indissociable de la formation et de l’économie. C’est tout le fondement de la Technopole qu’il a imposé aux portes du Parc du Futuroscope.
La Technopole du Futuroscope surfe sur une adresse mondiale
250 entreprises, 10 000 emplois directs et induits, 2 000 étudiants, 400 chercheurs, les sièges nationaux des structures de formations comme le CNED, le CNDP, l'Ensma, les centres d'appel des plus grandes entreprises (2 800 salariés), des laboratoires de recherche leaders dans leur domaine, la propulsion aéronautique et la mécanique des fluides notamment. En 25 ans, la Technopole du Futuroscope s'est imposée dans le grand ouest, mais aussi au niveau national comme le lieu d'implantation des entreprises, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies et de la communication.
L'installation de l'entreprise de téléphonie chinoise ZTE en est un exemple probant. Sa structure poitevine constituera son centre de formation pour l'Europe et l'Afrique. Les échanges en cours entre le Conseil Général de la Vienne et la ville de Houston, dont la convention de partenariat signée ce 12 mai dernier aux États Unis, jetteront de nouvelles bases à l'exemplarité dans les domaines de haute technologie. Des rapprochements s'opèrent avec la NASA, l'université de Houston et ses centres hospitaliers.
La marque Futuroscopeest la clé d'entrée pour solliciter de telles entreprises qui ne feraient pas de cas de la Vienne sans cela. Elle a également transformé l'image de la Vienne qui peut désormais se faire valoir autrement qu'avec les Sarrasins, la Fée Mélusine, Alienor d'Aquitaine ou encore son patrimoine roman. La Vienne peut afficher aujourd'hui une véritable dimension économique, sur un secteur porteur qu'est celui des hautes technologies et de la recherche, de véritables atouts pour un développement d'avenir durable.
Center Parcs, le deuxième étage de la fusée
Cette réussite économique, la Vienne la doit évidemment au Futuroscope, à son concept en 3 axes loisirs/formation/économie. Cette image innovante qui lui est largement reconnue désormais, lui est également enviée, notamment en Chine.
C'est très probablement cette expertise dans l'attractivité touristique et économique qui a fait la différence auprès des dirigeants du Groupe Pierre et Vacances quand ils ont fait le choix du nord de la Vienne pour installer leur 5eme Center Parcs en 2015 au détriment du Maine et Loire.
Une fois encore, les choix stratégiques ont été fondamentaux au moment de signer. En effet, le Conseil Général, afin d'anticiper l'avenir du Futuroscope et de rebondir sur un nouveau grand projet, à cédé 40% des parts qu'il détenait dans la société du Futuroscope à la Compagnie des Alpes.
C'est justement grâce à ces liquidités (30 millions d'euros) que le projet Center Parcs pourra voir le jour avec la création d'une SEM (Société d’Economie Mixte) dont le financement n'a été possible qu'au regard de la caution et de l'apport du Conseil Général.
L'investissement, en moins de 5 ans, va être comparable à celui du Futuroscope en 25 ans, soit 300 millions d'euros, et va générer plus de 600 emplois en période d'activité.
Comme il y a 25 ans avec la création du Futuroscope, la naissance du Center Parcs sera le résultat d’une action conjointe et concertée entre l'impulsion publique et l'initiative privée. Comme depuis 25 ans, le fruit de cette activité viendra s'ajouter à l'extraordinaire produit généré par le parc, la technopole et toutes les initiatives qui ont pu voir le jour autour de cette dynamique.
Plus de 15 000 emplois,13 000 si on ne retient que l'emploi marchand... Soit 1 emploi sur 6 dans la Vienne ! Pour une idée folle....
Malgré les réticences initiales de tous, élus, professionnels, grand public, investisseurs, le Futuroscope a su s'imposer dans les 3 dimensions de son concept de base : le loisir, la formation, l'économie.
Le loisir : s’amuser en se cultivant
Premier parc à thème crée en France, le Futuroscope a construit son succès sur le futur, celui de l'image et des nouvelles technologies. 2ème parc de loisirs en France en terme de fréquentation avec 40 millions de visiteurs en 25 ans (près de 2 millions par an depuis 3 ans malgré la crise), 2ème en terme d’activité, avec plus de 1,6 milliard d'euros de chiffres d'affaires enregistré depuis sa création (80 millions d'euros annuels), le Futuroscope est aujourd'hui dans le top 15 des parcs européens.
Son succès, il le doit aux 10 000 salariés qui ont participé à cette formidable aventure, à la stratégie de renouvellement des attractions insufflée par les dirigeants et à leur choix de s'associer à des signatures prestigieuses. Jacques Perrin, Jean-Jacques Annaud, Maud Fontenoy, Kamel Ouali, Luc Besson et Martin Solveig... Une stratégie gagnante au regard de la récompense reçue récemment pour l'attraction réalisée avec Luc Besson "Arthur, l'aventure 4D" reconnue comme la meilleure attraction 2011 au monde par le TEA (Themed Entertainment, Association).
Le Futuroscope, en plus d'attirer les visiteurs chez lui, les "redistribue" auprès des nombreuses offres touristiques que la Vienne a su développer depuis 25 ans (l'Ile aux Serpents, la Planète des Crocodiles, la Vallée des Singes notamment). Globalement, les entrées dans les sites touristiques, l'activité de plein air, l'hébergement et la restauration rassemblent près de 10% de l'emploi salarié marchand du département à savoir près de 8 000 emplois au plus fort de la saison. Soit 1,5 fois de plus que les Deux-Sèvres ou la Charente, les deux autres départements de Poitou-Charentes très comparables à la Vienne en terme d’offre touristique naturelle.
Si le loisir était la tête de pont de « l’idée folle de René Monory, il était indissociable de la formation et de l’économie. C’est tout le fondement de la Technopole qu’il a imposé aux portes du Parc du Futuroscope.
La Technopole du Futuroscope surfe sur une adresse mondiale
250 entreprises, 10 000 emplois directs et induits, 2 000 étudiants, 400 chercheurs, les sièges nationaux des structures de formations comme le CNED, le CNDP, l'Ensma, les centres d'appel des plus grandes entreprises (2 800 salariés), des laboratoires de recherche leaders dans leur domaine, la propulsion aéronautique et la mécanique des fluides notamment. En 25 ans, la Technopole du Futuroscope s'est imposée dans le grand ouest, mais aussi au niveau national comme le lieu d'implantation des entreprises, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies et de la communication.
L'installation de l'entreprise de téléphonie chinoise ZTE en est un exemple probant. Sa structure poitevine constituera son centre de formation pour l'Europe et l'Afrique. Les échanges en cours entre le Conseil Général de la Vienne et la ville de Houston, dont la convention de partenariat signée ce 12 mai dernier aux États Unis, jetteront de nouvelles bases à l'exemplarité dans les domaines de haute technologie. Des rapprochements s'opèrent avec la NASA, l'université de Houston et ses centres hospitaliers.
La marque Futuroscopeest la clé d'entrée pour solliciter de telles entreprises qui ne feraient pas de cas de la Vienne sans cela. Elle a également transformé l'image de la Vienne qui peut désormais se faire valoir autrement qu'avec les Sarrasins, la Fée Mélusine, Alienor d'Aquitaine ou encore son patrimoine roman. La Vienne peut afficher aujourd'hui une véritable dimension économique, sur un secteur porteur qu'est celui des hautes technologies et de la recherche, de véritables atouts pour un développement d'avenir durable.
Center Parcs, le deuxième étage de la fusée
Cette réussite économique, la Vienne la doit évidemment au Futuroscope, à son concept en 3 axes loisirs/formation/économie. Cette image innovante qui lui est largement reconnue désormais, lui est également enviée, notamment en Chine.
C'est très probablement cette expertise dans l'attractivité touristique et économique qui a fait la différence auprès des dirigeants du Groupe Pierre et Vacances quand ils ont fait le choix du nord de la Vienne pour installer leur 5eme Center Parcs en 2015 au détriment du Maine et Loire.
Une fois encore, les choix stratégiques ont été fondamentaux au moment de signer. En effet, le Conseil Général, afin d'anticiper l'avenir du Futuroscope et de rebondir sur un nouveau grand projet, à cédé 40% des parts qu'il détenait dans la société du Futuroscope à la Compagnie des Alpes.
C'est justement grâce à ces liquidités (30 millions d'euros) que le projet Center Parcs pourra voir le jour avec la création d'une SEM (Société d’Economie Mixte) dont le financement n'a été possible qu'au regard de la caution et de l'apport du Conseil Général.
L'investissement, en moins de 5 ans, va être comparable à celui du Futuroscope en 25 ans, soit 300 millions d'euros, et va générer plus de 600 emplois en période d'activité.
Comme il y a 25 ans avec la création du Futuroscope, la naissance du Center Parcs sera le résultat d’une action conjointe et concertée entre l'impulsion publique et l'initiative privée. Comme depuis 25 ans, le fruit de cette activité viendra s'ajouter à l'extraordinaire produit généré par le parc, la technopole et toutes les initiatives qui ont pu voir le jour autour de cette dynamique.
Plus de 15 000 emplois,13 000 si on ne retient que l'emploi marchand... Soit 1 emploi sur 6 dans la Vienne ! Pour une idée folle....